CACAOYER QUI EST TU ?
Cultivé en premier an Amérique centrale, le cacaoyer a été introduit en Afrique à la fin du XIXème siècle
Le cacaoyer ( Theobroma cacao) qui veux dire en Grec « nourriture des dieux » adore les forêts tropicales et humides aux climats chauds et de pluviométrie de 1500 à 2000 mm en saison sèche inférieure à trois mois. Zone équatoriale avec température supérieure à 15° sans vents desséchants ou violents.
Il pousse jusqu’à 700 m environ d’altitude à l’ombre des grands arbres ou en association avec des bananiers plantains car il craint les brûlures du soleil.
Il a une grosse racine pivotante qui aime les sols profonds, meubles et riches en matières organiques et en éléments minéraux, il peut croire jusqu’à 12 mètres à l’état sauvage mais il est maintenu aux environ de 6 m en culture.
Il possède 5 branches principales d’où partent des tiges en éventail, ainsi que des feuilles persistantes d’une taille de 30 cm.
La particularité (assez rare) du cacaoyer est que ses fleurs, ses boutons et ses fruits poussent à même le tronc. On appelle cela la cauliflorie
Sa floraison arrive dès la troisième année et il devient adulte à 6 ans.
Les boutons floraux éclosent par milliers en petites fleurs blanches inodores et ne sont fertilisées qu’à hauteur de 1 sur 100 soit par les insectes, soit par la main de l’homme et deviennent ensuite des fruits que l’on nomme « cabosses »
Un cacaoyer supporte en moyenne de 20 à 80 cabosses par an mais en moyenne environ 35.
Après 4 à 6 mois ces fruits ovoïdes de 20 cm de long et qui pèsent aux alentours de 380 g deviennent plus ou moins orangés voir violacés.
Une pulpe mucilagineuse acide et sucrée se loge à l’intérieur et protège une quarantaine de graines.
Comme pour les haricots, 2 cotylèdons occupent 55% de la masse de fèves et leurs assurent une richesse en matières grasses. Ces fèves contiennent en outre des polyphénols et des tannins (7%), des glucides (12%), des fibre (17 %), de la caféine (0,2%), de la théobromine (2%), des protéines (10%) ainsi que des sels minéraux et des oligoéléments (2%)
Après environ trente ans le cacaoyer est épuisé par les maladies
(champignon Phytophtora en Afrique)
(maladie du balai de sorcière en Amérique du sud)
Il ne produit alors presque plus, il est désormais nécessaire de créer une nouvelle plantation plus loin.
Environ 40% des plantations (estimation) sont détruites chaque année par ces maladies.
Les différents types de cacaoyer sont au nombre de trois.
Le criollo, qui ne pousse qu’en haute altitude à forte pluviométrie et qui produit les cacaos les plus fins et aromatiques (5% de la production mondiale) et dont les meilleurs crus proviennent du Vénézuela, de l’île de Trinidad, de Grenade et de Jamaïque.
Le forastero, amer et acide surtout cultivé en Afrique qui assure 80% de la production mondiale.
Le trinitario, qui est issu d’un croisement des deux précédents, qui est riche en arômes et en matières grasses, permet d’élaborer des cacaos fins aux saveurs nuancées.